Toulouse Amidonniers

Where: Quartier des Amidonniers, Toulouse, France
With: Lina Ghotmeh - Architecture

Le projet tisse une urbanité qui oeuvre à révéler le génie du lieu. Le point de départ est, de par la typologie actuelle des habitations, notre volonté de prolonger les qualités de ce site au coeur des logements. L’offre de logements se dessine par la diversité : Aussi bien architecturale, typologique (niché dans la nature dans les chalets, ou perché en hauteur au 5ème étage), matérielle (briques roses, briques rouges, terre…), que programmatique.

Le projet est précurseur d’une nouvelle façon de vivre la ville où la nature s’infiltre dans la densité et reste en interaction avec les humains qui l’habitent et qui la pratiquent. Le jeu de toitures, propre à l’histoire de ce lieu, se décline en hauteur depuis les chalets jusqu’aux couvertures des logements du R+5. Un travail d’épannelage précis s’articule par le mouvement de ces toitures, les largeurs variées des façades et de ses ouvertures ainsi que par la variation des matériaux de revêtement et ou de construction.

La variation en largeur des bâtiments correspond aux variations de typologies de logements se déployant en plan. Les légers retraits ou saillis renforcent la diversité d’échelles faisant écho au tissu urbain présent au centre-ville. Comme dans un jeu d’assemblages, celui propre à l’histoire de ce lieu, ou celui identitaire du centre-ville ; l’architecture de ce projet s’exprime par la variété de tailles des baies, fenêtres, ouvertures au long des façades. Un travail de perspectives s’instaure pour donner l’échelle humaine à la hauteur. Les logements brassent toutes les typologies, laissant un large choix de vie aux habitants. Ils profitent tous des vues, et de retraits avoisinants, le cas échéant, suffisamment larges vis-à-vis des voisins. Des simples aux doubles expositions, ils sont habités par la nature. De grandes loggias plantées s’infiltrent sur de doubles hauteurs offrant biodiversité et verdure au cœur même des espaces de vies. Dans ce nouveau bâti, bien plus dense, bien plus haut, l’intimité trouve toujours sa place. Le paysage se prolonge dans et par l’architecture qui fait renaître dans son dessin aussi bien la morphologie des chalets que l’identité du cœur Toulousain.

La couleur terre, le jeu des toits, argile, brique habille les élévations et participe au dessin de la diversité matérielle.